Kinshasa, 23 janvier 2024.- Le Maroc et la RDC se sont affrontés ce dimanche 21 janvier au Stade Laurent Pokou de San Pedro pour la deuxième journée de la CAN Côte d’Ivoire 2023. Malheureusement, après un match qui s’est soldé par un nul (1-1), une bagarre générale a éclaté entre les deux nations, impliquant le sélectionneur marocain, Walid Regragui.
Au terme du match, une altercation entre Walid Regragui et le défenseur congolais Chancel Mbemba a dégénéré, entraînant une bagarre entre les deux équipes. Des propos agressifs auraient été échangés, conduisant à une atmosphère tendue sur le terrain.
La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé l’ouverture d’une procédure disciplinaire à l’encontre de Walid Regragui, qui risque une suspension de quatre matchs, conformément aux règlements en vigueur.
En réaction, lors d’une conférence de presse, Walid Regragui a minimisé les événements, évoquant l’adrénaline comme cause des échanges tendus. Pendant ce temps, Chancel Mbemba a répondu en exprimant sa surprise face aux propos du coach marocain, soulignant l’importance du respect mutuel.
La Fédération congolaise de football (Fecofa) a vivement réagi, condamnant les attaques racistes alléguées à l’encontre de Chancel Mbemba et n’écartant pas la possibilité de saisir les instances disciplinaires de la CAF.
La compétence du jury disciplinaire de la CAF est clairement évoquée, avec des références précises aux articles du code disciplinaire de la CAF qui s’appliquent à cette procédure.
Au regard du droit applicable, les principes de loyauté, d’intégrité, d’esprit sportif et d’éthique sont rappelés, mettant en avant la responsabilité des associations nationales et des officiels pour le bon déroulement des rencontres.
Enfin, les possibles infractions aux articles du Code disciplinaire de la CAF sont examinées, notamment en ce qui concerne l’atteinte à l’honneur, laissant présager des sanctions potentielles à l’encontre de Walid Regragui.
Nicolas Kayembe