Kinshasa, 24 janvier 2024.- Une rencontre de haut niveau a eu lieu à Kinshasa entre Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS, Bahati Lukwebo, président du Sénat, Mboso Kodia, président de l’Assemblée nationale, et Jean-Pierre Bemba, ministre de la Défense.
Lors de cette réunion, Augustin Kabuya a affirmé qu’il ne pouvait empêcher les membres de l’Union sacrée de la nation de se réunir, soulignant ainsi le respect de la démocratie au sein du pays. « La République démocratique du Congo est un état qui prône la démocratie et nous ne pouvons pas empêcher les membres de l’Union sacrée de se réunir », dit-il.
Ces déclarations interviennent après la création officielle du “Pacte pour un Congo retrouvé” par des membres de l’Union sacrée, dont Vital Kamerhe, Julien Paluku, Jean-Lucien Bussa et un représentant du président Félix Tshisekedi.
Malgré les spéculations, Kabuya a souligné qu’il ne voyait pas de menace dans ces réunions, mettant en avant la nécessité de concertation pour assurer le bon déroulement du deuxième mandat du chef de l’État. « Le danger peut intervenir si les gens veulent comploter contre l’Union sacrée, or dans leur réflexion, je ne vois pas ce qui peut m’inquiéter », précise le secrétaire général du parti présidentiel.
L’élu de Mont-Amba a souligné que : « nous sommes des responsables politiques aussi, nous venons de nous concerter pour voir ce que nous pouvons faire aussi pour le bon fonctionnement et la réussite de deuxième mandat du chef de l’État ».
La perspective de la prochaine composition du gouvernement et des nominations au sein de l’Union sacrée a été évoquée lors de cette rencontre. Avec plus de 400 députés nationaux dans la nouvelle législature, les responsables de cette formation politique cherchent à obtenir des portefeuilles politiques influents.
Nicolas Kayembe