Kinshasa, 22 avril 2024- Dans une déclaration percutante ce lundi, Francis Kalombo, porte-parole du parti Ensemble pour la République, a réfuté vigoureusement les allégations de tribalisme portées contre Moïse Katumbi par Jacky Ndala, l’ancien président de la ligue des jeunes du parti. Kalombo a catégoriquement nié ces accusations, soulignant que Katumbi est un leader inclusif qui collabore avec diverses communautés.
Lors cette interview, Kalombo a clarifié que Moïse Katumbi n’est pas un tribaliste, contredisant fermement les affirmations de Ndala. Il a également mis en avant que Katumbi et le président actuel, Félix Tshisekedi, sont plutôt des adversaires politiques que des ennemis, soulignant des différences idéologiques plutôt que des hostilités personnelles. “Le président Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi ne sont pas des ennemis mais plutôt des adversaires politiques. Moïse Katumbi est contre la manière dont le pays est géré par l’Union sucrée (Union Sacrée), mais il n’est pas ennemi direct du président Félix Tshisekedi ”, indique-t-il
L’annonce du départ de Jacky Ndala d’Ensemble pour la République a été qualifiée de « non-événement » par Kalombo, qui a ensuite souligné que les désaccords entre Tshisekedi et Katumbi portent principalement sur la gestion actuelle du pays par l’Union sacrée. “Le départ de Jacky Ndala d’Ensemble pour la République est un non-événement. Je dois cependant préciser que Moïse Katumbi n’est pas un tribaliste. Il travaille avec tout le monde”, affirme-t-il.
Après avoir quitté son poste, Jacky Ndala a proféré de graves accusations contre son ancien leader, qualifiant Moïse Katumbi de tribaliste et d’autres termes diffamatoires. Ces allégations ont suscité des réponses rapides de la part de Kalombo, qui a réaffirmé la position de Katumbi en tant que figure politique engagée en faveur de l’unité et de la cohésion nationale.
Jadot Lukadi