Kinshasa, 24 avril 2024- Quinze ans après sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe reprend le marteau, investi candidat par la majorité parlementaire. La décision inédite de désigner le candidat via une primaire a vu les Unionistes choisir l’ex-directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, arrivé en tête avec 183 voix.
Après son investiture, Kamerhe souligne l’importance de l’image de marque de l’institution, de la séparation des pouvoirs et du contrôle parlementaire. Il promet de pousser le gouvernement à remplir ses devoirs, de relayer les cris de détresse des populations et d’élaborer des réformes.
“Nous allons faire en sorte que la séparation des pouvoirs soit une réalité; nous allons pousser le gouvernement à remplir ses assignations à travers un contrôle parlementaire ; nous ferons en sorte que les cris de détresse des populations particulièrement sur l’agression soient relayés dans les débats parlementaires et nous ferons en sorte que les réformes soient élaborées et adoptées”, a-t-il promis.
Le choix de Kamerhe au poste de président de l’Assemblée générale est soutenu par le président Tshisekedi, confirmant ainsi sa proximité politique. Kamerhe avait déjà occupé ce poste entre 2006 et 2009. “Je n’avais jamais demandé d’être candidat président de l’assemblée nationale. J’étais en réalité le choix du président de la République depuis plus de deux mois , les autres sont venus exprimer leurs désidératas”, a affirmé VK après son élection aux primaires.
Le rôle du président de l’Assemblée nationale est clairement défini par le règlement intérieur, incluant la direction, la représentation, la coordination des activités, le maintien de la discipline, la police des séances, entre autres responsabilités.
Kamerhe vise à transformer l’Assemblée nationale en un temple de la démocratie, redorant son image et renforçant son rôle de contrôle du gouvernement et des services publics, conformément à la Constitution.
Robyzon Banza