Kinshasa, 14 juin 2024- Le procès lié au coup d’État manqué du 19 mai dernier a pris un tournant crucial ce vendredi 14 juin à la prison militaire de Ndolo. Le tribunal militaire de garnison de la Gombe siégeant en audience foraine a dû aborder des questions essentielles pour la suite des débats.
Lors de cette deuxième audience, l’identification d’un des prévenus nommé Bokundoa a été au centre des débats, tout comme le mémoire déposé par les avocats de Zalman Polun Benjamin, ressortissant américain. Ces derniers ont demandé l’annulation de la procédure en arguant des lacunes dans les procès-verbaux d’auditions, notamment dues à des problèmes d’interprétation.
Tous les prévenus font face à des accusations graves telles que le terrorisme, la détention illégale d’armes, la tentative d’assassinat, entre autres. Ces chefs d’inculpation peuvent entraîner la peine de mort, récemment rétablie après la levée du moratoire en mars 2024.
L’issue de ce procès retentissant reste incertaine, mais son importance ne fait aucun doute pour la justice et la sécurité nationale.
Jossy Hamsik