Kinshasa, 21 juin 2024- Dans un entretien exclusif accordé à France 24, le président rwandais Paul Kagame a clairement affirmé la disposition de son pays à entrer en conflit avec la République démocratique du Congo .
Déclarant sans équivoque que “nous sommes prêts à nous battre” et que “nous n’avons peur de rien”, Kagame a jeté de l’huile sur le feu des tensions régionales.
Ces propos incendiaires surviennent après les accusations de « génocide » proférées par le président de la RDC, Félix Tshisekedi, à l’encontre du Rwanda pour des actions présumées dans l’Est de la RDC. Kagame a riposté en accusant Tshisekedi de propager une « idéologie génocidaire » visant les Tutsis congolais dans la région, soulignant des tensions ethniques déjà sensibles.
Le président Kagame a également répondu aux critiques en affirmant que “si vous accusez d’autres personnes de ce dont vous êtes coupable, c’est que quelque chose ne va pas dans votre tête”, mettant en lumière les jeux de pouvoir et d’accusations dans cette région volatile de l’Afrique.
Malgré les pressions croissantes des pays occidentaux concernant la présence supposée de soldats rwandais en territoire congolais, Kagame n’a pas confirmé ces déploiements. Il a au contraire souligné l’importance de comprendre les causes profondes des conflits, plaidant pour une approche plus nuancée et complète de la situation.
Alors que Paul Kagame se prépare pour un quatrième mandat présidentiel et que des allégations d’élections verrouillées font surface, de nouvelles accusations émergent d’un consortium de médias. Ces allégations font état d’une campagne de répression et d’assassinats contre les opposants, tant au Rwanda qu’à l’étranger.
NK