Kinshasa, 31 août 2024- Dans le monde impitoyable de la boxe, où chaque combat est souvent perçu comme une bataille sans pitié, Francis Ngannou, légende de l’UFC, se démarque par son attitude respectueuse et amicale envers ses compatriotes africains.
Alors qu’il s’illustre dans sa nouvelle carrière de boxeur, Ngannou a récemment fait parler de lui en affirmant qu’il ne souhaite pas affronter Martin Bakole, le petit frère d’Ilunga Makabu. Ce refus inattendu n’est pas simplement une question de stratégie, mais révèle une dimension humaine souvent négligée dans le sport professionnel.
Dans une interview qui a capturé l’attention des réseaux sociaux, Ngannou a déclaré : “J’aimerais affronter n’importe qui, mais pas lui. Je le vois plus comme un frère. En plus, il est dangereux.” Ces mots témoignent d’une profonde camaraderie et d’un respect mutuel entre deux athlètes issus du même continent.
Dans un univers où les rivalités sont souvent exacerbées, ce choix de Ngannou de ne pas combattre Bakole met en avant une belle leçon de solidarité et d’amitié, montrant que les liens personnels peuvent primer sur la quête de succès.
En mettant de côté les enjeux financiers et les défis sportifs, Francis Ngannou illustre une facette plus humaine du sport. Sa décision de ne pas affronter Bakole est une invitation à réfléchir sur la manière dont les athlètes peuvent se soutenir mutuellement, au-delà des cloches et des gants.