Kinshasa, 25 septembre 2024- Ce mercredi, Denise Mukendi, surnommée “The game”, a été arrêtée à l’aéroport de Brazzaville alors qu’elle s’apprêtait à s’envoler pour Paris. Son arrestation fait suite à des déclarations choquantes dans lesquelles elle a affirmé avoir participé au viol de l’opposant politique Jacky Ndala, survenu dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements (ANR).
Cet aveu a suscité une onde de choc au sein de l’opinion publique, qui attend désormais que la justice fasse son travail dans ce dossier hautement sensible. Mukendi, une influenceuse controversée, a longtemps été perçue comme une fervente défenseure du régime en place.
Connue pour ses attaques virulentes contre les figures de l’opposition, son admission d’avoir joué un rôle dans l’arrestation de Jacky Ndala, ancien membre du parti de Moïse Katumbi, soulève des questions sur la protection des droits humains dans le pays.
Le cas de de l’ex-président de la Ligue de jeunes du parti de Moïse Katumbi, qui aurait subi torture et viol après son arrestation, met en lumière les dangers auxquels font face les opposants politiques en RDC. Les réseaux sociaux, souvent utilisés pour diffuser des discours de haine et d’intimidation, deviennent une arme redoutable dans ce contexte.
Alors que le ministère de la Justice prône un véritable État de droit, la société civile attend des mesures fortes pour garantir la protection des droits de tous les citoyens et mettre un terme à ces pratiques inacceptables.
A suivre…