Kinshasa, 02 octobre 2024- Dans un contexte où la mobilité urbaine est cruciale, le député national Isaac Tshiswaka Tshilombo a déposé une question orale avec débat concernant l’interdiction de circulation des motocyclistes dans les centres-villes de Kinshasa et Lubumbashi.
Au cœur de cette polémique, l’élu de Sakania qualifie cette mesure « discriminatoire et sans aucun fondement légal », visant ostensiblement une catégorie spécifique d’usagers de la route. Il interpelle ainsi le vice-premier ministre des Transports et voies de communication sur la légitimité de cette décision, qui impacte directement les moto-taxis, un moyen de transport populaire et accessible.
Dans sa démarche, Tshiswaka pose des questions cruciales sur la base légale de cette interdiction. Il s’interroge notamment sur l’existence d’une disposition du Code de la route qui justifierait une telle restriction pour certains usagers. De plus, il demande une clarification sur les catégories d’usagers de la route selon la législation en vigueur, soulignant ainsi le besoin d’une transparence et d’une cohérence dans la régulation du secteur des transports.
Le député met également en lumière le rôle et la réaction du ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba face à cette situation préoccupante, cherchant à comprendre les motivations derrière cette mesure controversée.
Enfin, cette initiative du député intervient alors que l’interdiction des motos-taxis perdure depuis plusieurs mois, avec des contrôles policiers fréquents dans les rues de Kinshasa et Lubumbashi. La question de la circulation en ville devient alors un enjeu majeur, tant sur le plan de la mobilité que de l’équité entre usagers.