Kinshasa, 11 octobre 2024- Dans un entretien poignant avec le journaliste Mike Lokamba, Petit Fally a ouvert son cœur sur la douleur provoquée par la suspension de sa chanson « Diki Diki » par la Commission nationale de censure de la communication sociale (CNCCS).
Suite à une plainte déposée par la famille de Patrice Emery Lumumba, le célèbre artiste congolais a été submergé par l’émotion, laissant échapper des larmes en évoquant les conséquences de cette censure sur sa carrière et sa vie personnelle. Ce moment de vulnérabilité a révélé une facette rarement exposée de l’artiste, habituellement discret sur ses émotions.
La polémique entourant « Diki Diki » repose sur des paroles jugées irrespectueuses envers la mémoire de Lumumba, Héros national de la RDC. Pour Petit Fally, cette accusation a non seulement mis en péril son œuvre, mais a également blessé son intégrité d’artiste. Dans cette séquence, il a exprimé sa passion pour la musique et son désir de créer sans entraves, tout en soulignant l’importance de respecter la mémoire des figures emblématiques du pays.
Le natif de Boende, en pleurs, illustre la fragilité de la création artistique dans un contexte où les émotions et les convictions personnelles peuvent être mises à mal. Sa situation résonne avec de nombreux artistes congolais qui se battent pour leur droit à l’expression et cherchent à naviguer entre leur art et les attentes sociopolitiques.