Kinshasa, 13 novembre 2024- Le président de la CENI, Denis Kadima Kazadi, a lancé ce mardi 12 novembre un atelier d’évaluation à mi-parcours du processus électoral 2021-2024, soulignant l’engagement de son équipe envers des réformes ambitieuses pour moderniser l’institution. Lors de cette rencontre de deux jours à l’hôtel Platinum, il a insisté sur la nécessité de procéder à une évaluation rigoureuse afin d’identifier les points faibles et consolider les acquis.
Cet atelier offre l’opportunité aux membres de la CENI de réfléchir collectivement sur les défis et les améliorations possibles pour renforcer le cadre légal et opérationnel de l’institution. Denis Kadima a rappelé l’importance de maintenir l’image positive de la CENI, un objectif clé de son mandat, tout en poursuivant le dialogue avec les parties prenantes pour instaurer une plus grande confiance.
“Il est impératif, après quatre cycles, de procéder à un examen critique et responsable des forces et faiblesses de la loi organique, particulièrement en ce qui concerne la nomination des membres, la composition et le fonctionnement des organes de la CENI”, a rappelé le président de la Centrale électorale.
Parmi les sujets abordés figurent la modernisation des méthodes de transmission des résultats et l’intégration de solutions numériques pour garantir la sécurité et la rapidité des scrutins. Le président a également évoqué la nécessité de promouvoir la participation des Congolais de l’étranger et d’assurer une meilleure prise en compte du genre, en soulignant que l’inclusion reste une priorité.
“Pour le cadre opérationnel, au-delà des autres thèmes des termes de références, je vous invite à examiner l’impact potentiel du numérique dans la transmission rapide et sécurisée des résultats, au regard de la tension qu’occasionnent souvent, depuis les précédents cycles, les centres locaux de compilation des résultats“, explique-t-il.
Denis Kadima a appelé les participants à cet atelier à s’engager activement dans la réflexion et à proposer des recommandations concrètes pour améliorer la gouvernance électorale. Ce bilan à mi-parcours marque une étape cruciale vers la préparation des prochaines échéances électorales et le renforcement de la crédibilité de la CENI aux yeux de la population et des acteurs politiques.