Kinshasa, 09 décembre 2024- Dans une déclaration fracassante, Franck Diongo, leader de l’opposition, a appelé à l’activation de l’article 64 de la Constitution pour mettre fin au régime de Félix Tshisekedi, qu’il considère comme illégitime. Ce mécanisme constitutionnel, qui permet aux citoyens de résister à un pouvoir en violation de la Constitution, est selon lui la seule voie possible pour restaurer la légitimité politique dans le pays.
Diongo ne mâche pas ses mots en critiquant la gestion du président Tshisekedi, qu’il qualifie de défaillante et déconnectée des aspirations du peuple congolais. Selon l’opposant, le président n’a jamais obtenu une véritable légitimité, soulignant les élections controversées et une gouvernance marquée par des promesses non tenues. Il évoque également des problèmes internes au sein du parti de Tshisekedi, l’UDPS, qu’il considère comme un autre indicateur de l’illégitimité du pouvoir en place.
L’opposant appelle donc à une rupture radicale dans la gestion du pays, en activant l’article 64 pour mobiliser le peuple contre ce qu’il perçoit comme un gouvernement injuste. Diongo plaide ainsi pour une révolution populaire, en vue de restaurer la souveraineté du peuple congolais et garantir un leadership véritablement démocratique et au service de la nation.
En plus de ses critiques internes, Diongo met en lumière les défis géopolitiques auxquels la RDC fait face, notamment la crise dans la région des Grands Lacs. À ses yeux, un pouvoir jugé illégitime et corrompu constitue un frein majeur au développement et à la paix dans le pays, d’où sa demande urgente pour un changement de direction.
Dans ce contexte, Franck Diongo appelle ses partisans et l’ensemble des Congolais à se mobiliser pour l’avenir de leur nation. Selon lui, la RDC a besoin d’un nouveau leadership, capable de faire face aux défis internes et externes, et de construire un avenir basé sur la paix, la sécurité et la prospérité pour le peuple congolais.