Kinshasa, 18 février 2025- Face à la montée des tensions sécuritaires en RDC, le ministre d’État, ministre de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba, a réaffirmé sa loyauté au chef de l’État, Félix Tshisekedi. S’exprimant devant les agents de son ministère ce lundi 18 février, il a réitéré son engagement à soutenir le président dans la lutte contre les forces rebelles qui déstabilisent l’Est du pays.
Déterminé à défendre la souveraineté nationale, Constant Mutamba a lancé un avertissement clair aux troupes de Corneille Nangaa, figure clé des groupes armés opposés au pouvoir de Kinshasa. “Qu’ils viennent, nous les attendons ici à Kinshasa, et ils seront arrêtés un à un”, a-t-il prévenu avec fermeté. Son message se veut rassurant pour la population congolaise, en insistant sur la capacité des forces de sécurité à protéger la capitale contre toute menace.
Dans un discours marqué par la détermination, le ministre de la Justice a tenu à rappeler que Kinshasa ne se laissera pas surprendre par les ennemis de la nation. “Ne donnez pas l’impression à l’ennemi que nous avons peur, nous l’attendons”, a-t-il déclaré, soulignant que toute tentative de rébellion dans la capitale se heurtera à une résistance farouche. Pour lui, l’usage des armes ne doit pas être monopolisé par un groupe d’individus cherchant à imposer leur volonté par la force.
Le gouvernement congolais, sous la direction de Félix Tshisekedi, reste inflexible face aux revendications des groupes armés. Il refuse tout dialogue avec les rebelles et maintient son adhésion aux processus de paix de Luanda et Nairobi, censés apporter une solution diplomatique au conflit. Pendant ce temps, des leaders religieux de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC) poursuivent leurs consultations avec les acteurs du conflit, y compris le président rwandais Paul Kagame, dans l’espoir de désamorcer les tensions.
Alors que l’Est de la RDC demeure en proie aux violences, Kinshasa affiche une posture de fermeté. Les déclarations de Mutamba témoignent de la volonté du gouvernement de ne pas céder face aux menaces sécuritaires. Reste à savoir si cette ligne dure suffira à dissuader les groupes rebelles ou si la situation continuera à se détériorer malgré les mises en garde officielles.