Beni,29 Avril 2022-Les propos du chef de service de l’Inspection Général des Finances, Jules Alingete devant les investisseurs américains à Houston aux USA, suscitent des réactions au sein de la communauté de l’Est de la RDC, victime des atrocités de la part des mouvements rebelles.
En effet dans sa déclaration, Jules Alingete déclarait « Nous n’avons pas la guerre au Congo, nous voyons la guerre à la télévision…Nous sommes à Kinshasa, Lubumbashi, c’est une situation de plus de 2000 kilomètres des institutions » fin de citation.
Dabord, Jules Mathe responsable d’une structure des jeunes à Beni, qualifie ces propos » d’irresponsable et révoltant » tout en dénonçant la manière dont les choses ont été présentées par le patron de L’IGF.
Du coté des notables, l’inspecteur de l’IGF a tout simplement craché sur la mémoire des victimes de la guerre qui se déroule à BENI et ITURI. Ces derniers saluent le fait de convaincre les investisseurs mais s’insurgent contre la manière de procéder de Jules Alingete qui selon eux, serait une manière de cracher sur la mémoire des victimes.
«La déclaration de l’inspecteur général de finances de la RDC, Jules Alingete dans un forum d’investissement aux USA est une façon de cracher sur les cadavres des innocents, sur les pertes que continuent à subir les peuples du Nord-Kivu, Ituri, et tout l’Est matin, midi et soir. C’est une façon de cracher sur la mémoire des militaires et Officiers des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) qui perdent leurs vies à la recherche de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo. C’est une façon de cracher sur les figures des orphelins et veuves » a déclaré Me. Achille Kapanga ancien maire de Beni.
De son côté, le député Tembos Yotama, qui condamne cette manière d’agir , révèle que les députés ont déjà amorcé des démarches envue d’interpeller le patron de L’IGF.
Cet argumentaire de Jukes Alingete, est aussi condamné par plusieurs autres personnalités et structures de la société civile qui exigent à ce dernier de retirer ses propos dans les 72 heures qui suivent.
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