Kinshasa, 28 juin 2025- Quelques heures après la signature à Washington de l’accord de paix entre la RD Congo et le Rwanda, le président américain Donald Trump a reçu, dans le bureau Ovale, les ministres des Affaires étrangères des deux pays. L’occasion pour le chef d’État américain de réaffirmer son implication personnelle dans ce processus diplomatique mené sous l’égide des États-Unis.
Donald Trump n’a pas caché sa satisfaction face à cet accord, qu’il a qualifié d’“historique”, soulignant qu’il vient “mettre fin à plus de 30 ans de conflits armés”, lesquels ont coûté la vie à des millions de personnes dans la région des Grands Lacs. Pour lui, cet engagement commun représente un tournant majeur pour l’Afrique centrale et une avancée concrète vers une paix durable.
Soucieux de garantir l’effectivité de ce traité, le président américain a promis de maintenir une pression constante sur les signataires. Il a assuré que la Maison-Blanche resterait vigilante quant à la mise en œuvre des clauses de l’accord, en particulier celles relatives à la cessation des hostilités et au désarmement des groupes armés.
« Nous mettrons la pression pour que cet accord soit appliqué. Si quelqu’un ne respecte pas cet accord, il y aura des conséquences », a prévenu Donald Trump, adoptant un ton ferme à l’égard de toute tentative de sabotage de la paix.
Ce texte diplomatique, fruit de plusieurs mois de médiation, engage la RDC et le Rwanda à mettre fin aux soutiens étatiques aux groupes armés, à coordonner un mécanisme de désengagement militaire et à garantir le retour sécurisé des déplacés et réfugiés. Pour Washington, il s’agit non seulement de stabiliser la région, mais aussi de favoriser un nouvel élan de coopération économique entre les deux pays.