Kinshasa, 30 juin 2025- L’accord de paix signé à Washington le vendredi 27 juin entre la RDC et le Rwanda, sous la médiation des États-Unis, a reçu un accueil favorable de l’opposant Moïse Katumbi. Dans une déclaration publiée sur son compte X, dimanche, le président du parti Ensemble pour la République y voit un tournant pour le retour à la stabilité dans l’Est de la RDC, longtemps ravagé par les conflits armés.
Dans sa réaction, l’ancien gouverneur du Katanga n’a pas caché son optimisme. Il estime que cette avancée diplomatique ravive l’espoir des populations congolaises meurtries par des décennies de violences. Selon lui, « cet accord ouvre enfin une lueur d’espoir pour l’Est de notre pays, longtemps meurtri ».
Moïse Katumbi salue par ailleurs le rôle déterminant joué par l’ancien président américain dans la conclusion de ce traité. “Je salue le président Donald Trump, dont les efforts de médiation ont permis la signature, à Washington, de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda. Depuis des années, nous affirmons que la paix véritable ne se construit ni avec les armes ni dans la violence, mais par le dialogue, la justice et la bonne gouvernance”, écrit-il.
Il appelle le gouvernement congolais à assumer désormais pleinement ses responsabilités. Pour lui, plus aucune excuse ne peut justifier l’inaction face aux urgences sociales. “Cette guerre a trop souvent servi de prétexte au régime pour museler l’opinion, persécuter les journalistes et l’opposition. Que la fin de cette guerre ramène également un État démocratique. Désormais, il n’y a plus d’excuses pour ne pas répondre aux besoins fondamentaux de la population congolaise : emploi, sécurité alimentaire, santé, éducation, eau, électricité et infrastructures routières”, ajoute-t-il.
Dans cette dynamique de paix, Katumbi plaide pour la réconciliation nationale, à travers un dialogue inclusif dirigé par les autorités religieuses. “Il est temps de rebâtir ensemble une nation juste, forte et solidaire. Le cadre proposé par la CENCO et l’ECC offre une opportunité historique que nous devons saisir avec responsabilité”, appelle-t-il.