Kinshasa,14 Mai 2022- Aucours d’une conférence de presse animée ce samedi à Kinshasa, Georges kapiamba coordonnateur de l’association congolaise pour l’accès à la justice ( ACAJ) denonce » la prise en otage » de la société minière de porte feuille de l’État, COMINIERE qui selon lui, a perdu le contrôle de ses sites miniérs en territoire de Manono dans la province du Tanganyika, ce, au détriment des sociétés privées notamment la société Dathcom Mining SA, Avz minérals (…).
Georges kapiamba révèle dans sa première partie de rapport que la société COMINIERE détient actuellement que 5% des parts sociales, chose qui lui aurait fait perdre les accès aux sites de production minière dans cette partie de la province du Tanganyika riche en minerais notamment le lithium pouvant aider à la fabrication des batteries électriques en République Démocratique du Congo.
Pour ce dernier, les opérations juridiques menées par les parties prenantes dans la cession des parts sociales de la Cominiere aux sociétés privées, ont contribué au bradage des intérêts du peuple Congolais.
» Toutes les opérations à caractère juridique qui ont été menées en rapport avec ces gisements entre l’État congolais représenté par la Cominiere et différentes sociétés que nous avons cité, ont contribué au bradage des intérêts du peuple congolais et qui n’est plus aujourd’hui au stade actuel permis d’espérer que même dans le cadre de la mise en place de l’industrie de transformation des batteries électrique avec l’un des composants important qui devra provenir de ces gisements à savoir le lithium que , le pays où le peuple congolais sera gagnant parce-qu’ avec 5 % dans le capital social on peut rien espérer donc se sont les actes qui sont en réalité despossédés les citoyens congolais de leurs biens « a-t-il déclaré.
Dans son speech, Georges Kapiamba a tout de même fustigé le contraste entre les conditions des vies des habitants du territoire de Manono qui demeurent dégradantes et les opportunités économiques sensé être offertes grâce à l’exploitation des ressources minières dans cette partie.
Le coordonnateur de l’association congolaise pour l’accès à la justice ( ACAJ) exige par ailleurs la restitution des actions sociales de la Cominiere, prises d’une manière » injuste » envue de permettre à l’état congolais de régner d’une manière souveraine sur ses richesses minières.
» Que ce qui a été pris à la Cominiere de manière injuste soit restituée de sorte qu’à travers cette société, l’État ou le peuple congolais reste le seul maître sur ses richesses importantes « a-t-il ajouté.
Promettant de publier un rapport détaillé dans les jours qui suivent, Georges Kapiamba a appelé les parlementaires et le gouvernement congolais de regrouper autour d’une table, toutes les sociétés privées détentrices des parts sociales afin de réviser les contrats de manière à équilibrer les intérêts de chacune des parties.
Junior KANYIKI/ Patrick Zola