Lubumbashi,19 Janvier 2022- Les organisations non gouvernementales des droits de l’homme, Afia mama ASBL et justicia ASBL évoquent le non respect des conditions carcérales d’être à la base de Viol collectif des femmes à la prison centrale de Kasapa et ce, après la condamnation des inculpés à 15 ans de prison.
Face aux récents viols enregistrés à Kasapa, ces organisations appelent aussi à la condamnation de l’Etat congolais qu’elles incombent la responsabilité notamment pour non respect des règles de personnes en détention.
» l’État congolais devait également être condamné comme civilement Responsable dans cette affaire pour non respect des règles minima des personnes en détention notamment la séparation des prévenus femmes et hommes et assurer leur sécurité, rééducation et réinsertion sociale, choses qui n’ont jamais été accomplies dans la Prison kasapa « a déclaré
Maître Jonas Mulumba avocat membre de l’une ces organisations.
En outre , Afia mama et Justicia ASBL expriment leur crainte quant aux dommages et intérêts alloués aux victimes de viol étant donné que l’État congolais qui devait répondre de ses responsabilités suite au viol collectif , n’a pas été partie au procès.
Néamoins, ces deux organisations de la société civile se disent être satisfaites du verdict du tribunal de Lubumbashi condamnant les auteurs des actes de Viol et plaident par ailleurs pour l’amélioration des conditions de détention, au sein de cette maison carcérale afin d’éviter les genres des drames.
Car selon elles, les prisons de la RDC, sont devenues des véritables mouroirs et l’amélioration des conditions carcérales devaient être l’une des priorités pour assurer la sécurité, la rééducation et la resocialisation des prisonniers.
Junior KANYIKI