Lubumbashi, 21 Mars 2022- Une frange d’agents à la division provinciale de transport et voies de communication, ne veut pas lâcher et ne cesse à décrier » le détournement à ciel ouvert » de deniers publics orchestré selon elle, par le chef de division provinciale de transport Éric Nonga.
Chaque jour qui passe, des nouvelles révélations sont faites par ces travailleurs, mettant à nu la gestion qu’ils qualifient de calamiteuse carterisée par » l’écoulement des fonds » de l’État et les pratiques aux quelles aurait recouru leur chef pour se faire de l’argent.
Ces récentes révélations faites dans un entretien avec enquete.cd, ces agents mettent Erick Nonga au centre de plusieurs dossiers notamment celui en rapport avec le document dénommé » Remise à niveau » octroyé aux conducteurs de tout matériel roulant en lieu et place de permis de conduire.
Selon les révélations, la cession de ce document intervient au moment où José Makila à l’époque ministre national de transport et voies de communication avait suspendu l’octroi de permis de conduire sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. L’un de ces travailleurs ayant décidé d’endecoudre avec leur chef sous anonymat, révèle que pour l’octroi de ce document » Remise à niveau », Éric Nonga aurait exigé la somme de 10$ et 3000 francs congolais à verser à la division provinciale de transport qui à son tour établissait un bon devant permettre a son client de déposer la somme de 25$ à la banque Afriland sur un compte » fictif » créé pour la circonstance et qui serait géré par Eric Nonga en complicité avec ses pères.
Après cette étape le désireux devra déposer la somme de 5$ à la police de contrôle routier (PCR) pour placer la photo passeport sur le document. » Une fois en possession de ce document, on est libre de tout mouvement et on va pas t’arrêter » a-t-il déclaré.

Ces derniers s’interrogent du sous-bassement de ce document » Remise à niveau » remis sans passer par une formation et de la destination des fonds versés. Pour eux il s’agit d’une politique adoptée par leur chef visant à « détourner » les fonds de l’État car disent-ils » Cet argent n’entre pas dans la caisse de l’Etat et ceux versés à la banque ce n’était pas sur le compte bancaire du trésor public parceque tout versement sur le compte du trésor public a toujours été ordonnancé par la DGRAD ».

Des documents destinés aux sociétés Hakuna Matata, Habari Kani… octroyés » frauduleusement » aux autres trucks ?
Pour resserrer l’étau autour d’Eric Nonga chef de division provinciale de transport, ces travailleurs dévoilent la » Magouille financière » de leur chef qu’il aurait orchestré à la frontière de Kasumbalesa entre la République démocratique du Congo et la République de la Zambie.
Ils révèlent que les sociétés de transport en occurrence de Hakuna Matata,Habari Kani et Hernis font passer environ 500 trucks par mois. D’après les révélations de ces travailleurs, tous les Trucks de ces 4 sociétés et beaucoup d’autres , passent à la frontière par » Relever » ( Sans document ) conformément au contrat noué entre les responsables des sociétés et l’État congalais. » Par conséquent, ces documents dûs aux sociétés de transport sont cédés frauduleusement aux autres engins lourds ( Trucks) moyennant 15 dollars par trucs, d’où plus de 30.000 $ entrent dans leur poches » a précisé l’un d’eux.
Du » Népotisme » à la division provinciale de transport ?
Comme si cela ne suffisait pas, le CD Eric Nonga est accusé par ses agents de » népotisme » qui selon eux, ronge cette institution de l’État.
Ces travailleurs révèlent que le chef de division provinciale de transport dans le haut-katanga a placé son père biologique ( Mwindia Malunda ) à Kasumbalesa considéré comme poste stratégique entant que chef de bureau et son cousin Richard Mulongo entant que chef de Brigade . A la taxation, apprend-t-on, l’homme a placé son petit frère José Mwidia et comme contrôleurs son neveu et son ami Tshimbweta.
Face à cette situation, ces agents disent avoir saisi l’inspection générale des finances ( IGF) pour que celle-ci s’implique afin de mettre fin à l’ecoulement des deniers publics. Ils déclarent en outre avoir saisi l’actuel ministre de transport Chérubin Okende envue d’interpeller le chef de division provinciale de transport Éric Nonga.
Toute fois, dans différents articles de » propagande » publiés par différents médias en ligne et sa direction de communication, Éric Nonga continue à clamer son innocence face aux accusations portées à sa charge et qualifie d’enchantement, la démarche entretenue par ce groupe d’environ 7 agents.
Dossier à suivre !
Rédaction