Lubumbashi, 1er Juin 2022- Les organisations de la société civile du Congo alerte sur un calvaire au quel font face les conducteurs transportant des marchandises sur l’axe routier Kasumbalesa- Kolwezi long d’envrion 400 kilomètres.
Aucours d’un point de presse tenu ce mardi 32 Mai à Lubumbashi, les organisations de la société civile révèlent que ce calvaire est consécutif à la présence des postes de contrôle » illégaux » qui occasionnent des tracasseries dont sont victimes des centaines camions qui par conséquent se retrouvent bloqués le long de la route couvrant des kilomètres à parcourir du poste frontalier de Kasumbalesa jusqu’au poste de péage
pendant plusieurs jours.
L’enquête menée sur terrain par ces organisations membres de la société civile, démontre que la somme exigée à tout transporteur œuvrant sur cet axe varie entre 500 et 1000 dollars américains en aller-retour sans compter beaucoup d’autres frais à payer d’une manière illégale.
Selon Jean-Luc Kayoko coordonnateur de la Podefip estime que ces pratiques de pots de vins exigés par les agents de l’Etat, entrent dans les poches des individus préjudiciant le trésor public.
Selon lui, celà crée la lenteur des formalités administratives douanières entretenues et encouragée par les agents de la douane et ceux de l’immigration afin d’exiger le paiement des pots des vins.
À en croire ce dernier, cette situation serait à la base de plusieurs cas d’embouteillages sur ce tronçon qui entraînent ainsi des retards inopportuns pour l’acheminement des marchandises importées.
Ces organisations de la Société Civile recommandent au ministre des finances de sanctionner tous les responsables des services douaniers impliqués dans ces tracasseries entretenues et de revoir à la baisse les barèmes des prix à payer par péages tenant compte de la moyenne dans la sous-région de l’Afrique Australe afin d’assurer la fluidité et la rentabilité dans ce secteur.
Celles-ci, recommandent également l’informatisation de tous les postes de péage au pays, prioritairement ceux du Haut-Katanga et du Lualaba afin de combattre les détournements et enrichissements illicites de certains agents de l’Etat.
Isaac NYEMBO