Kinshasa, 29 Juin 2022- Malgré l’échec constaté par les observateurs sur le programme de 100 jours du chef de l’État, Vital Kamerhe l’ancien directeur de Félix Tshisekedi loue ses réalisations dans ce programme d’urgence.
Reçu par le chef de l’État Félix Tshisekedi, la soirée du mardi 28 juin 2022, à la cité de l’Union Africaine où ils se sont entretenus pendant plus de deux heures du temps, Vital Kamerhe s’est dit prêt à éclairé l’opinion sur le déroulement dudit programme.
Ce dernier révèle que depuis les années 1960 jusqu’à nos, de Mobutu à Joseph Kabila aucun programme n’a été conçu dans 15 jours et laissés des traces remarquables d’où il se déclare avoir été sur une bonne voie avec la réalisation du programme de 100 jours.
«(….) Le projet de 100 jours a fait couler beaucoup d’encre. Il est temps que Monsieur Kamerhe, qui ne pouvait pas parler parce qu’il était prisonnier, parce qu’il a une certaine éthique et parce qu’il a réservé la primeur au président de la République, de parler. Nous allons parler de ce projet pour montrer que depuis 1960, il n’y a aucun programme conçu en 15 jours et qui a laissé des traces indélébiles en 9 mois. Cela n’existe pas. Il a fallu 32 ans pour le président Mobutu et 18 ans pour le président Kabila. Nous étions sur la voie» a-t-il déclaré.
Sans donner plus de détails sur la répartition des fonds alloués à ce projet, Vital Kamerhe énumére certaines de ses réalisations notamment la construction de 142 écoles à travers le pays.
» 142 école construites, 132 centres de santé un grand hôpital à Lubumbashi, un pont de 145 km dans le Tanganyika, je ne voulais pas dire ce que nous avons fait dans le Kasaï et Sud-kivu où on importe plus les tilapia, au moins chaque province a été touchée par le projet 100 jours « a-t-il précisé.
Vital Kamerhe a été condamné en 2019 pour détournement des fonds alloués au programme de 100 jours du président de la République avant d’être acquitté par la cour d’appel de Kinshasa après l’annulation par la cour de cassation, du jugement le condamnant à 20 ans des travaux forcés.
Isaac NYEMBO