Inongo,26 septembre 2022- La harche de guère des atrocités rebaptisées » Conflit entre les communautés Teke et Yaka semble être loin d’être enterrée. Lors de l’incursion de la semaine en 19 septembre des assaillants qui alimentent ce conflit coutumier à Bisiala, plusieurs paisibles citoyens ont été abattus.
Le bilan provisoire initialement de 40 personnes tuées dont une dizaine brûlées, a été revu à la hausse soit de 40 à 160 morts et plusieurs corps ne sont toujours pas enterrés.
En état de putréfaction totale, ces corps sans vie qui se décomposent du jour au lendemain restent jusqu’ici à l’air libre y compris ceux de personnes qui ont trouvé la mort dans la forêt alors en pleine fuite des atrocités et ce, suite à l’absence de secouristes.
A en croire un membre du comité local de sécurité qui a recueillis l’anonymat, une équipe de secouristes de Bandundu ville est attendue d’urgence dans cette localité pour enterrer ces corps sans vie en état de décomposition insupportable.
Les dernières informations à notre possession, renseignent que ces assaillants se seraient lancés également aux attaques d’autres villages du territoire de Bagata dans la province sœur de Kwilu et environ quatre personnes ont été tuéez au village Fatundu parmi eux, un chef coutumier.
Depuis le mois d’Août dernier, le conflit entre la communauté Teke et Yaka perdure dans la province de Maï-Ndombe en territoire de Kwamouth à une centaine de kilomètres de la ville de Kinshasa.
D’après la société civile locale, cette situation fait suite à une brutale exigence de la redevance par le peuple Teke se réclamant être originaire des villages situant le long du fleuve congo au peuple Yaka.