Kinshasa,25 Novembre 2022- Le mouvement du 23 Mars (M23) n’a pas tardé à réagir aux recommandations du mini-sommet de Luanda tenu le mercredi 23 Novembre dernier sur la paix et la sécu dans l’Est de la RDC.
Dans un communiqué publié ce vendredi 25 Novembre, ce mouvement terroriste et bourreau du peuple congolais dit avoir accepté le cessez-le-feu imposé par le mini-sommet. Ce dernier rappelle par contre qu’il aurait déjà appliqué le cessez-le-feu depuis le moi d’avril dernier lors de la rencontre d’Entebbe en Ouganda.
Toute fois, ce mouvement terroriste sollicite une rencontre avec le facilitateur et le médiateur ( Uhuru Kenyatta et Joâo Lorenzo) .
L’opinion s’interroge pour quoi faire cette rencontre envisagée par ce mouvement terroriste pourtant exclu lors du mini-sommet de Nairobi sous la médiation de l’ancien président Kenyan Uhuru Kenyatta.
Dans son communiqué signé depuis Bunagana, une localité de la RDC occupée depuis plus de 4 mois, le M23 révèle qu’il compte discuter avec le facilitateur et le médiateur sur les points qui les concernent, lesquels évoqués dans le communiqué final du mini-sommet. Et ce, selon le M23 en vue de rétablir une paix durable en RDC.
En outre , le M23 dit solliciter un dialogue direct avec le gouvernement de Kinshasa qu’il qualifie comme la seule voie pour résoudre les violences dans la partie Est de la RDC.
Aucours d’un mini-sommet tenu à Luanda, il a été décidé d’imposer un cessez-le-feu au M23 afin de libérer toutes les zones occupées à l’Est du pays. En cas du refus, les assises ont recommandé l’implication de la force régionale afin de traquer ce mouvement terroriste.