Goma, 20 Janvier 2023- Des accusations se multiplient contre les terroristes du M23 après la découverte de plusieurs corps sans vie de civils, dans des zones occupées par cette force soutenue par l’armée Rwandaise.
C’est une découverte de plus qui fait resserrer l’étau autour du mouvement terroriste M23 soutenu par Kigali. En territoire de Rutshuru au Nord-Kivu par exemple, plusieurs corps de civils ont été retrouvés dans différentes zones occupées par ce groupe armé. C’est ce que, nous renseigne Guelord Risasi journaliste résident à Rutshuru.
Ce défenseur de droits humains dans cette partie du Nord-Kivu révèle à la presse que des cadavres sont encore sur le sol et d’autres sont jetés dans des toilettes.
‘ »[…] Toute l’agglomération est dominée par une odeur des cadavres. Une personne qui était partie à Rugari pour chercher à manger nous a raconté cela » A précisé Aime Mbusa Mukanda. Il a par ailleurs souligné qu’à Rusekera dans la chefferie de Bwito non loin de Kitshanga, au total Sept femmes parties aux champs ont été trouvées mortes et jetées dans une toilette »une survivante qui est internée à Kitshanga est témoin de la dite tragédie », a-t-il indiqué.
Je ne quitte pas les zones occupées
En dépit de la pression Internationale pour dissimuler tous ces crimes,le M23 ne veut pas quitter les zone occupées. Des témoins sur place, nous renseignent que ses éléments sont toujours visibles dans plusieurs zones notamment Kibumba.
D’aucuns s’interrogent à quoi joue le M23 alors que la cérémonie de reprise et reprise de certaines zones occupées avait déjà eu lieu avec la force régionale de l’EAC.
Cette attitude du M23 est qualifiée d’hypocrite par la société civile du Nord et du Sud-Kivu.
Rappelons que le M23 avait promis de se retirer de tout le territoire de Rutshuru pour aller se positionner à Sabinyo le 18 Janvier 2023, chose qui n’a pas été faite. A Nyamilima, Buramba et Kisharo, ils ont commencé à creuser des trous, a précisé notre confrère journaliste à RTG Guelord Risasi, tout en révélant que dans la chefferie de Bwito vers Kazaroho, ces rebelles se livrent au pillage des produits agricoles de la paisible population dans des champs en utilisant des prisonniers pour faire cette récolte.
Alain Shamamba