Kinshasa, 8 Février 2023- Malgré l’attaque de son convoi, la Monusco réitére son soutien au peuple congolais
Dans son communiqué rendu public mardi 7 Février à Kinshasa, le porte-parole de la mission d’observation des Nations-Unies pour la stabilité et la paix en RDC ( MONUSCO) dit réitèrer son appel à la population pour faciliter la libre circulation de son personnel dans la partie Est du pays.
Ce rappel de la Monusco fait suite à l’incendie par la population ( déplacés de guerre) de 4 de ses véhicules vers Munigi dans le territoire de Nyiragongo alors en provenance d’une mission à Kiwanja.
La force Onusienne rappelle la population du rôle que joue son personnel celui notamment selon elle, d’apporter un soutien opérationnel et quotidien aux FARDC, assurer la protection des civils et faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire aux victimes et aux personnes déplacées de guerre.
En dépit de l’attaque de son convoi, la Monusco dit avoir renouvelé son soutien au gouvernement de la RDC et au peuple congolais à leurs efforts pour le retour de la paix dans cette partie du pays.
Elle révèle tout de même que trois personnes ont perdu la vie dans les échauffourées entre les déplacés de guerre et les casques bleus de la Monusco qu’accompagnaient les policiers et les militaires congolais qui tentaient aussi de protéger le convoi.
Tout en présentant ses condoléances aux familles des victimes, la Monusco annonce une enquête conjointe avec les autorités du pays afin de déterminer les circonstances de ces décès.
Contexte
Les informations de la société civile de Munigi en notre possession révèlent que la population du Nord-Kivu alors déplacés de guerre avait barré le passage au convoi de la Monusco le mardi 7 Février.
A en croire nos sources, les déplacés de guerre s’inquiétaient et s’interrogeaient tout de même de la provenance de ces engins de la force Onusienne alors que la région fait face à la menace du M23.
Des éléments de la police et des FARDC qui accompagnaient la Monusco ont ouvert le feu pour disperser les manifestants. En colère les déplacés de guerre ont jetté le feu sur quelques véhicules de la Monusco.
Le bilan livré par la société civile, fait état de 5 morts côté population et plusieurs blessés. La Monusco parle elle de trois morts seulement.