Bunia,le 14 février 2023-La société civile forces vives de l’Ituri fait un bilan de plus de 5000 civils tués depuis l’année 20217.
Dans une note adressée au président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la société civile forces vives de l’ituri dresse un bilan lourd des attaques des différents groupes armés locaux et étrangers dont La CODECO,la FPIC,la FRPI, l’autodéfense ainsi que les ADF.
Le bilan depuis 2017 à nos jours fait état de plus ou moins 5 000 personnes massacrées et plusieurs dégâts matériels énormes enregistrés.
D’après cette structure citoyenne, environ 700 cas de kidnapping des civils ont été enregistrés et plus de 10.000 maisons ont été incendiées.
» Plusieurs attaques violentes et meurtrières de la CODECO, de FPIC, de la FRPI des ADF et alliés ainsi que des réactions des forces d’autodéfense depuis 2017 ont été enregistrées ayant causé beaucoup de dégâts humains et matériels dans le territoire de Mahagi,de Djugu, d’Irumu et de Mambasa. Plus ou moins 5 000 civils massacrés,plus des 700 civils kidnappés, l’esclavage sexuel des femmes kidnappées,plus 1 000 personnes blessées,des centaines des véhicules et motos incendiés, plus des 10 000 maisons incendiées, des centaines d’écoles détruites, plusieurs hôpitaux et centres de santé détruits » Peut-on lire dans ces rapports.
La société de l’ituri note également plus de 100.000 têtes de bétails ont été abattues depuis 2017 et ces événements macabres ont occasionné plus de 3 millions ( 3.000000) de personnes déplacées.
» Plus de 1.000 hectares de cultures vivrières détruites au champ,plus de 100.000 têtes de gros et petits bétails abattus, plus ou moins 3.000.000 de personnes déplacées présentement dans les sites des déplacés ou dans les camps des réfugiés surtout en Ouganda, environ 5.000 enfants jetés dans les rues de l’Ituri, l’intortion de l’argent et d’autres biens de la population par les miliciens et la circulation des armes à travers les grandes agglomérations de la province de l’Ituri en général et dans la ville de Bunia en particulier, la prolifération des barrières des rançon, des crimes imprescriptible ont également été commis par les groupes armés dépassant les compétences des tribunaux congolais « peut-on lire dans cette note.
Des recommandations pour y faire!
Face à cette situation sécuritaire inquiétante en Ituri, ces forces vives formulent certaines recommandations au président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ce, notamment l’instauration de la sécurité sur l’ensemble de la province de l’Ituri en imposant la paix étant donné que la méthode adoptée par l’état de siège a montré ses limites, de déclarer l’Ituri province sinistrée avec les conséquences qui en découlent, d’instruire le gouverneur militaire de la province de l’Ituri de cesser de considérer les miliciens massacreurs comme nos enfants car selon elles » ces enfants ont pris les armes contre la République et à ce titre ils sont plutôt des rebelles et de les traiter comme tels «