Goma, 19 février 2023- Les Emirats Arabes Unis viennent en aide aux déplacés de guette de Kanyaruchinya
Les déplacés de guerre logés à Kanyarutshinya et Bushagara suite aux récents affrontements entre les FARDC et les terroristes du M23 dans le territoire de Rutshuru et Masisi au Nord-Kivu ont reçu ce samedi 18 février, une assistance composée de vivres et non vivres de la part du gouvernement des Emirats Arabes Unis.
Selon le Conseiller du Chef de l’État congolais en matières humanitaires et solidarité, cette assistance, don du Président Muhamed Bin Zayed des Emirats Arabes Unis, vise a soulager les déplacés de guerre et s’inscrit dans la coopération entre la RDC et les EAU récemment renforcée par Félix Tshisekedi lors de sa visite dans ce pays Saoudiens.
« Cette aide témoigne des soucis et de la préoccupation constante du président congolais Félix Tshisekedi shisekedi pour la population meurtrie du nord-Kivu » A fait savoir Roland Mulumba.
Au nom de déplacés de guerre causée par le soutenu par le Rwanda, le Gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu a réceptionné cette assistance humanitaire.
Condamnant cette guerre qui selon lui reste une conséquence de l’agression Rwandaise, le Lieutenant Général Constant Ndima, a remercié les Emirats Arabes Unis pour cette aide d’autant plus que le nombre de déplacés continue d’augmenter suite aux récents affrontements dans le territoire de Nyiragongo, Rutshuru et Masisi.
«En tant que gouverneur, j’ai le réel plaisir de voir venir dans notre province au moment difficile de l’assistance humanitaire de son excellence Monsieur Mohamed Ben Zayed, président des Emirats Arabes Unis en collaboration avec Félix Antoine Tshisekedi président de la RDC. Cette assistance partiellement est constituée de 800 tonnes des vivres et non vivres, destinés aux déplacés de guerre d’agression nous imposée par le Rwanda sous couvert du M23» a-t-il déclaré.
Les terroristes du M23 appuyés par le Rwanda continuent d’envahir plusieurs localités au Nord-Kivu, causant ainsi le déplacement massif des populations vers des zones peu sécurisées.
Alain Shamamba Tequiero