Kinshasa, 15 Mai 2023- Martin Fayulu, Moïse Katummbi, Matata Mponyo et Delly Sessanga, le quadrio de l’opposition, exigent à la CENI un audit du fichier électoral par un cabinet international réputé.
Dans un communiqué conjoint rendu public ce lundi 15 Mai 2023 et signé par les leaders de l’opposition dont une copie est parvenue à la rédaction, l’opposition exige à la commission électorale nationale indépendante ( CENI) un audit du fichier électoral par un cabinet international réputé.
Selon l’esprit de ce communiqué, les leaders de l’opposition laissent entendre que le dernier communiqué et le point d’information de la CENI sont une preuve supplémentaire du déni de la transparence du processus électoral dans lequel sont engagés les responsables de la CENI en vue d’exécuter le plan » de la fraude massive » savamment orchestré en faveur de Félix Tshisekedi.
L’opposition indique que le processus électoral appartient au peuple congolais et concerne toutes les parties prenantes aux élections d’où il est inacceptable que la CENI s’attribue le monopole du processus électoral car en tant qu’institution d’appui à la démocratie, elle a pour mission d’aider les congolais à choisir en toute liberté, les dirigeants dans un système transparent qui rassure Toutes les parties prenantes aux élections et elle est tenue d’être impartiale et d’impliquer tous les acteurs concernés et la société civile congolaise.
Martin Fayulu, Moïse Katummbi, Matata Mponyo et Delly sessanga soulignent tout de même que le fichier électoral étant un élément essentiel du processus électoral devra être fiable dont la garantie de la fiabilité exige sa vérification, son contrôle, son audit par une organisation dont l’expertise en la matière et l’indépendance sont avérées afin de rassurer le peuple et toutes les parties prenantes.
Pour ce faire, les leaders de l’opposition exige l’audit du fichier électoral par cabinet international réputé.
Ils invitent tout de même que la CENI explique à toutes les parties prenantes comment elle a procédé pour confectionner ce fichier, car disent-ils, « on ne peut pas auditer les listes électorales dont on ignore les procédures et fondamentaux » peut-on lire dans ce communiqué.
Document
Il faut signaler que l’audit externe du fichier électoral 2022-2023 démarre ce lundi 15 mai conformément à l’annonce faite, le samedi, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), via son compte Twitter, à l’issue d’une plénière. La CENI annonce avoir réceptionné « approximativement » deux cents (200) dossiers des candidats locaux et internationaux. Et ce, après le refus de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).