Kinshasa, 15 juin 2023- Lors de son audition à la commission des relations extérieures de l’assemblée, Mbusa Nyamwisi insiste sur la montée en puissance des forces armées de la RDC.
Débutée le mardi 13 juin 2023, l’audition du ministre d’État en charge de l’Intégration régionale, Mbusa Nyamwisi, par la Commission de Relations extérieures de la Chambre basse, s’est poursuivie dans ce mercredi 14 juin, sur des questions relatives à l’application et le suivi des accords et conventions sous- régionaux portant sur l’Est de la RDC ainsi que le placement des nationaux dans les organisations sous- régionales.
Devant la commission de Relations extérieures de l’Assemblée nationale, Mbusa Nyamwisi insiste sur la montée en puissance des FARDC.
« L’armée est le dispositif sécuritaire et de dissuasion de premier ordre pour un État. Certes, la réforme de notre système de défense fait du chemin, mais la RDC a encore beaucoup à faire sur ce secteur » a déclaré le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi.
Quels enjeux sécuritaires pour de la RDC?
Mbusa Nyamwisi a dénombré 27 questions dont la quintessence a tourné autour des enjeux sécuritaires de la RDC au regard de diverses organisations régionales et sous régionales dont la RDC est membre (EAC, CEEAC, CIRGL, SADC, etc.).
« La situation géopolitique de la RDC, au cœur de l’Afrique, dans une région fragile, à l’équilibre instable, nous contraint. Disposer d’une armée à la mesure du destin de notre pays. Un État leader continental. Il revient aussi à l’Assemblée nationale, en sa qualité d’autorité budgétaire, de s’impliquer pour que les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et tout le système sécuritaire soient dotés d’un budget conséquent », a-t-il indiqué.
Concernant le placement des Rd Congolais au sein des organisations régionales et sous régionales dont la RDC est membre, Antipas Mbusa Nyamwisi a d’abord expliqué aux députés membres de la commission, les différents modes d’attribution des postes au sein des organisations, puis il a cité quelques noms, essentiellement des femmes, qui occupent des postes de haut rang, notamment au sein de la SADC, de la CEEAC, confirme la cellule de communication de l’assemblée nationale.