Kinshasa, 20 juillet 2023- Le ministre de l’intérieur du Haut-Katanga Éric Muta Ndala est accusé de détournement des fonds de l’entreprise Engineering DRC SARL estimés à plus de 300.000 dollars américains, des biens de ladite entreprise dont des machines et une Jeep privée du directeur général basé en Afrique du sud.
Visé par un mandat d’amener de la Cour de cassation pour » Extorsion » notamment de plus de 120 tonnes de cathodes de cuivre, l’étau se resserre d’avantage autour de Éric Muta Ndala ministre provincial de l’intérieur du haut-katanga accusé de détournement entre 2020 et 2021 , des plusieurs milliers de dollars américains et des biens de l’entreprise Engineering DRC SARL.
En effet, d’après le responsable de cette entreprise des droits congolais, Mackdarryl Makombo Tshimanga, Éric Muta aurait détourné et s’accaparer une somme d’environ 325.000 dollars américains placés dans le compte de la banque TMB et des machines de ladite entreprise. A celà s’ajoute, d’après le directeur de l’entreprise, des fausses commandes effectuées par Éric Muta auprès de l’entreprise TFM évaluées à 5 % du montant global de 120.000 dollars.
» Nous avions bien travaillé avec monsieur Eric Muta de 2016 à 2020 quand il a réussi à percer dans le monde politique, mais au lieu de le faire proprement, il a décidé de vider et s’accaparer des fonds de
l’entreprise dans notre compte TMB, de confisquer nos véhicules, nos machines, quelque chose de 325. 000 dollars détournés de l’entreprise, ma Jeep personnelle Land Cruiser noire que je lui avais prêtée pour ses déplacements comme il n’avait aucun moyen de transport, une autre Toyota Hilux grise que j’ai personnellement conduit de l’Afrique du sud jusqu’à Lubumbashi et qu’il a confisqué, des fausses commandes TFM que je découvre qui valent +-120 000 dollars dont 5% lui était remis et plusieurs autres montant que je ne saurais… » Peut-on lire dans ces documents.
Du mandat d’amener pour abus de confiance
A en croire notre source, le responsable de l’entreprise, un mandat d’amener avait été lancé en 2020 contre Éric Muta par le Parquet près du Tribunal de paix de Lubumbashi/Kamalondo pour faute de satisfaire au mandat de comparution.
A l’époque, apprend-on, Éric Muta aurait usé de sa force politique pour étouffer le dossier et faire arrêter son directeur général qui a passé environ 12 jours en prison avant d’être libéré puis sommé de quitter le pays et regagner l’Afrique du Sud.
Après cet épisode spectaculaire, Mackdarryl Makombo dit revenir avec force et saisit le VPM de l’intérieur Péter Kazadi afin que ce dernier s’implique pour être rétabli dans ses droits.
Ce dernier, plaide auprès des autorités congolaises de l’aider à retrouver les biens et les finances de l’entreprise confisqués par Éric Muta.