Kinshasa 17 août- A l’issue d’un échange avec une délégation de l’Autorité de Concurrence de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est ( EACCA), le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital KAMERHE a rappelé la nécessité d’une paix durable qui serait tributaire du développement des pays membres de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC).
« Le Président de la République, Son Excellence Félix TSHISEKEDI est un homme de paix . Et il a toujours rappelé qu’il n’y a pas développement sans paix. Et pour lui, la priorité pour le moment, c’est la paix à l’Est. », a-t-il fait savoir.
A l’en croire, les destins des pays africains sont liés . D’où la nécessité d’œuvrer pour une véritable coopération en vue de promouvoir le développement de tous.
« Ça nous peine d’avoir la guerre à l’Est de la RDC, au Sud-Soudan, en Somalie, au Niger, au Mali, au Burkina Faso etc. Ce n’est pas ça l’Afrique que nous voulons! Nous voulons une Afrique en paix, qui voit les intérêts des populations pour œuvrer véritablement pour le développement. », a renchérit Vital Kamerhe.
Et d’ajouter
« L’Afrique doit aimer l’Afrique. Si nous mettons ensemble le Burundi, la Tanzanie, l’Ouganda, le Rwanda etc., Nous pouvons faire beaucoup de choses pour le développement de la sous-région . C’est aussi un point de départ pour résoudre le problème de l’insécurité. Nous prouvons à la face du monde que les Africains peuvent travailler ensemble car nos intérêts sont communs. »
A savoir que cette délégation de l’EAC conduite par Liliane Kajuju Mukoronya tait venue rencontrer Vital Kamerhe pour lui faire part de sa mission entamée en début de semaine à Kinshasa.
Concernant la dite mission de cette délégation en RDC, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale croit qu’elle constitue « un premier pas pour une véritable intégration sous-régionale « .
Vital Kamerhe a salué différentes recommandations issues de l’atelier de mise en œuvre de la politique de la concurrence entre la Communauté de l’Afrique de l’Est et la République Démocratique du Congo, notamment la présence de la RDC à la tête de l’une des neuf structures de l’EAC, en l’occurrence l’institut monétaire.