Kinshasa, 23 Août 2023 – Le gouvernement Congolais a répondu aux accusations de l’ONG internationale Human rights watch (HRW) selon lesquelles il aurait pris pour cible des dirigeants de partis politiques de l’opposition et restreint leurs libertés fondamentales. Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a affirmé que ces allégations se heurtaient aux faits concrets.
Les autorités congolaises ont réfuté les allégations de ciblage de l’opposition politique avancées par HRW, en mettant en avant les mesures prises pour maintenir l’ordre public et prévenir toute manifestation de violence. Muyaya a souligné que l’action des forces de sécurité se conformait tant aux lois nationales qu’aux protocoles internationaux.
Le gouvernement a assuré que les actions menées à l’encontre de personnes spécifiques étaient basées sur des informations crédibles et des preuves tangibles. Les allégations de violations des droits humains font l’objet d’enquêtes approfondies et transparentes, et les individus présumés responsables seront tenus pour responsables devant la loi.
Dans le même temps, le gouvernement reconnaît l’importance du travail de HRW en tant que défenseur des droits humains et invite l’organisation à collaborer de manière constructive avec les autorités. Le partage d’informations permettra de renforcer les efforts communs en faveur de la démocratie et des droits fondamentaux.
La RDC affirme garantir la tenue des élections dans la sérénité, permettant ainsi au peuple congolais de choisir librement son dirigeant. Elle souligne que les revendications démocratiques sont légitimes, mais doivent s’exercer dans le respect des règles, sans compromettre l’intégrité des citoyens.