Kinshasa, 25 octobre 2025.- L’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) est une nouvelle fois le théâtre de tensions et d’accusations.
Les Forces armées congolaises (FARDC) ont attribué le meurtre d’un soldat affecté à la force régionale déployée dans la région aux rebelles du M23 et à leurs alliés rwandais. Cependant, l’East African Community (EAC) a réfuté ces allégations de manière catégorique.
Selon un haut officier de l’EAC cité par le média kényan Capital News, le mortier responsable de la mort du soldat aurait en réalité été tiré par les FARDC contre une position des forces de l’EAC. Cette déclaration met en lumière un désaccord majeur entre les deux parties, chacune pointant du doigt l’autre pour cet incident tragique.
Dans un communiqué officiel, le porte-parole de l’armée congolaise dans la province du Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Kaiko Ndjike, avait affirmé que les rebelles du M23 étaient responsables de cette attaque.
Celle-ci aurait été perpétrée suite à une offensive contre les positions des FARDC dans la cité de Kabumba, située dans le territoire de Nyiragongo.
Cette situation complexe et les divergences concernant les responsabilités dans cet incident continuent d’aggraver la situation sécuritaire déjà précaire à l’Est de la RDC.
Il est essentiel que les parties impliquées trouvent une résolution pacifique et coopèrent afin de prévenir de nouvelles violences et de garantir la sécurité de la population locale et des forces présentes dans la région.
Robyzon Banza