Kinshasa, 25 octobre 2023: – Dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), les dirigeants régionaux ont obtenu un cessez-le-feu, mais malheureusement, celui-ci a été violé par les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise.
Les Forces armées de la RDC (FARDC) ont rapporté qu’une coalition M23-RDF a perpétré un massacre, tuant 50 Hutu congolais dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu. Des maisons ont également été incendiées lors de cette attaque, qui a eu lieu le lundi 23 octobre 2023 dans les villages de Runzenze, Bishishe et Warangara.
La gravité de cet événement a poussé la communauté internationale à réagir et à prendre des mesures. Les FARDC qualifient cet acte de “véritable crime contre l’humanité” et appellent la communauté internationale à en tirer toutes les conséquences.
Le porte-parole des FARDC, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, a déclaré : “Au regard de ces actes barbares et terroristes à répétition, programmés par l’armée rwandaise, sous couvert du M23, qui continuent à massacrer les populations congolaises, les Forces armées de la RDC en appellent une fois de plus à la Communauté internationale, à l’Union africaine, à la Force régionale de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est, au Mécanisme conjoint de vérification élargie ainsi qu’au Mécanisme Ad Hoc de vérification de prendre toutes les dispositions nécessaires pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur ce massacre de trop, véritable crime contre l’humanité et d’en tirer toutes les conséquences”.
En outre, les FARDC ont signalé que le mardi suivant, en violation flagrante du cessez-le-feu, les “terroristes du M23 appuyés par l’armée rwandaise” ont attaqué l’une de leurs positions située à l’ouest du Volcan Nyiragongo, à l’intérieur du Parc national de Virunga.
Face à cette provocation, l’armée congolaise affirme avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour répondre à toutes les éventualités. La situation dans l’Est de la RDC demeure volatile et préoccupante, mettant en péril la sécurité des populations locales.
Nicolas Kayembe