Kinshasa, 25 octobre 2023.- Depuis l’assassinat crapuleux de Chérubin Okende, ancien ministre des transports, le 13 juillet dernier à Kinshasa, son parti politique, Ensemble pour la République, s’inquiète de l’issue des enquêtes en cours.
Cette attente prolongée suscite un choc au sein de la famille politique, qui peine à comprendre pourquoi la justice n’accélère pas les démarches permettant de libérer le corps de leur regretté compatriote, encore retenu à la morgue. Ensemble pour la République exhorte ainsi la justice congolaise à se manifester et à trouver une résolution à ce dossier épineux.
102 jours d’attente insoutenable : comment peut-on laisser incarcéré un père de famille injustement abattu ? Les ennemis ont accompli leur mission, mais aujourd’hui ils semblent perdus et culpabilisés.
La famille politique d’Okende demande à la justice congolaise de se montrer manifeste et de briser ce silence macabre. Depuis son assassinat, son corps repose dans un lieu d’isolement, une abomination qui ne peut perdurer.
L’inquiétude monte
L’inquiétude grandit chez les membres de l’Ensemble pour la République. Sabotage ? Manque d’humanisme ? Ou manque de courtoisie humaine ? Reddy Bisingu, cadre du parti de Moïse Katumbi, s’interroge sur les motivations qui empêchent les enquêteurs internationaux de livrer des résultats concrets.
Les enquêtes ont commencé, l’autopsie a été réalisée il y a presque deux mois, mais aucun verdict ne semble se profiler. Qui se cache derrière cet acte odieux ? Les interrogations se multiplient au sein de l’Ensemble pour la République.
Face à cette situation préoccupante, Reddy Bisingu appelle le président de la République, Félix Tshisekedi, à prendre position sur ce dossier qui fait couler beaucoup d’encre et de salive.
L’Ensemble pour la République, ainsi que la famille biologique d’Okende, réclament avec insistance le corps de leur défunt, afin de lui offrir une sépulture digne. Si l’État congolais se sent incapable d’accomplir cette tâche, la famille est prête à prendre en charge les funérailles de leur cher papa.
Okende a été retrouvé mort, criblé de balles, dans son véhicule à Kinshasa, sur la route poids lourds. La veille, il avait été invité à la Cour constitutionnelle pour déclarer son patrimoine, suite à sa démission du gouvernement Sama Lukonde, consécutive au départ de Moïse Katumbi de l’Union sacrée.
La justice congolaise se doit de faire la lumière sur cet acte tragique et de répondre aux attentes légitimes de la famille politique d’Okende, qui réclame justice et dignité pour leur regretté compatriote.
Nicolas Kayembe