Kinshasa, 31 octobre 2023.- Dans sa quête pour la présidence en décembre 2023, Seth Kikuni a vivement critiqué la Cour constitutionnelle suite à l’invalidation de sa requête. Cette dernière, déclarée “recevable mais non fondée”, visait à contester la candidature de Félix Tshisekedi pour “inscription pirate”.
Selon Seth Kikuni, la Cour aurait dû se récuser, étant donné que ses membres ont été nommés par une ordonnance présidentielle signée par le candidat lui-même, Félix Tshisekedi Tshilombo Félix-Antoine.
Malgré la décision inattaquable et opposable de la Cour constitutionnelle, Seth Kikuni persiste et signe en affirmant que “Tshisekedi Tshilombo Félix n’est pas Tshisekedi Tshilombo Félix Antoine”. Pour lui, le nom est une institution de police sacrée qui doit être préservée.
En tant que candidat à la présidence pour la deuxième fois, Seth Kikuni accuse ouvertement la Cour constitutionnelle d’être “aux ordres” et d’aller à l’encontre de ses propres décisions de 2019 qui ont élu Tshisekedi Tshilombo Félix.
Dans ses arrêts rendus ce lundi, la Cour constitutionnelle a validé les 24 candidatures retenues par la CENI, y compris celles de Félix Tshisekedi et de Moïse Katumbi.
La haute Cour a également décidé de repêcher deux autres candidats recalés par la CENI, Joëlle Bile et Henock Ngila.
Nicolas Kayembe