Kinshasa, 03 novembre 2023.- Dans un geste inédit, Moïse Katumbi, Denis Mukwege et Delly Sessanga, candidats à la présidentielle de décembre prochain, ont uni leurs forces pour soutenir la liberté de la presse en République démocratique du Congo.
Lors d’une cérémonie jeudi marquant la journée mondiale de la fin de “l’impunité des crimes” commis contre les journalistes, leurs représentants ont solennellement signé l’acte d’engagement de l’ONG Reporters sans frontières. Un pas crucial vers un avenir où les médias pourront exercer leur rôle de quatrième pouvoir sans crainte.
Au-delà de cette déclaration d’intention, les candidats de l’opposition vont s’atteler à favoriser “l’indépendance et la professionnalisation” du secteur des médias en RDC. Ils promettent de mettre fin à “l’impunité” dont bénéficient les auteurs “d’assassinats de journalistes”, en ouvrant des enquêtes systématiques et en relançant celles déjà en cours.
Une volonté affirmée de faire la lumière sur les crimes commis contre ceux qui osent informer et donner une voix à la population congolaise.
En outre, les candidats présidentiels se sont engagés à ne pas exercer de “pressions sur les journalistes” et à condamner fermement les tentatives de “discrédit” et les attaques verbales orchestrées par certains acteurs politiques. Cette prise de position sans équivoque en faveur de la liberté de la presse témoigne d’un véritable changement de paradigme, où les médias pourront jouer leur rôle de contre-pouvoir en toute sérénité.
Cet engagement historique des candidats présidentiels en faveur de la liberté de la presse en RDC ouvre une nouvelle ère pour les médias congolais. Un pas décisif vers un avenir où la liberté d’expression et l’information véritable seront les fondements d’une société éclairée et juste.
Syntyche Ntumba