Kinshasa, 20 novembre 2023.- Denis Mukwege, candidat à la présidence de la République, a dévoilé son projet de société intitulé « Réparer et guérir le Congo ». Le projet, qui repose sur 12 piliers, vise à faire du « bien vivre ensemble les Congolais » une réalité. Malgré les rumeurs de son retrait au profit de Moïse Katumbi, Mukwege reste déterminé à remporter l’élection présidentielle et à apporter un changement positif en RDC.
S’il est élu, le premier acte de Mukwege sera d’engager une réforme méthodique du secteur de la sécurité. Il estime que ce secteur est crucial pour la reconstruction nationale et vise à établir des forces de sécurité républicaines, apolitiques, professionnelles et respectueuses du droit international humanitaire et des droits de l’homme. Cela est essentiel pour assurer la sécurité et la pacification à long terme du pays.
Outre la réforme sécuritaire, Mukwege s’est également engagé à déclarer l’état d’urgence dans le secteur agroalimentaire pour une période de trois ans. L’objectif est de jeter les bases de l’autosuffisance alimentaire nationale et de réintégrer les personnes démobilisées dans la société pour prévenir de futurs conflits. Ce plan ambitieux comprend le lancement d’une opération de Désarmement, Démobilisation et Redéploiement des anciens combattants dans les villages agricoles (DDRVA).
Mukwege comprend l’importance de l’agriculture dans le développement du pays et la considère comme une solution potentielle à la pauvreté et à l’instabilité. En offrant aux anciens combattants des opportunités dans le secteur agricole, il espère promouvoir la paix et la stabilité tout en abordant les questions de sécurité alimentaire.
Le projet « Réparer et guérir le Congo » reflète l’engagement de Mukwege à apporter un changement positif en RDC. Il englobe non seulement la réforme du secteur de la sécurité, mais se concentre également sur la résolution des causes profondes des conflits et de l’instabilité par le développement agricole. S’il est élu, la vision de Mukwege pour un avenir meilleur pourrait ouvrir la voie à un Congo plus fort et plus prospère.
Nicolas Kayembe