Kinshasa, 23 janvier 2024.- L’arrestation du pasteur Pierre Kasambakana, responsable de l’église dite “Primitive” et farouche défenseur de la polygamie, a secoué les médias et le public.
Son transfert à la prison centrale de Makala a été un événement sans précédent, marqué par la présence de sa 13e épouse présumée mineure et de son beau-père, Daniel Mabiala, également pasteur. Ensemble, ils ont été dirigés vers le pavillon 8, le “VIP” surpeuplé de la prison, soulignant ainsi l’ampleur de cette affaire.
Vêtu d’une longue culotte, d’un t-shirt vert et tenant fermement sa bible, le pasteur Kasambakana a été contraint de méditer sur son sort pour sa première nuit derrière les barreaux.
Son mutisme en dit long sur les défis qui l’attendent, notamment les accusations de “viol d’enfant” et de “mariage forcé”. Ces événements ont mis en lumière les pratiques de son église, suscitant des interrogations sur la façon dont elle opère et sur les croyances qu’elle promeut.
Les révélations sur les mariages multiples et les allégations de mariages forcés ont suscité l’indignation et ont mis en évidence la nécessité d’une enquête approfondie sur cette institution religieuse.
Alors que le pasteur de l’église primitive se prépare à se défendre contre ces accusations, la société attend avec impatience les développements futurs de cette affaire qui a non seulement choqué, mais aussi remis en question les pratiques et les croyances de cette communauté religieuse.
Nicolas Kayembe