Kinshasa, 25 janvier 2024.- En réponse à la création de la plateforme politique “Pacte pour un Congo Retrouvé” par certains membres de l’Union sacrée de la nation, Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS, a rencontré le Premier ministre Sama Lukonde pour une consultation stratégique.
Lors de cette rencontre, Kabuya a souligné que l’Union sacrée demeure unie et entièrement soutenue par le président Félix Tshisekedi, l’instigateur exclusif de cette initiative politique. « Nous avons parlé en famille. L’initiateur de l’Union sacrée c’est le chef de l’Etat. Nous travaillons parce que le Chef de l’Etat veut que nous soyons là. L’Union sacrée n’est pas une initiative de quelqu’un, elle n’est pas l’initiative d’un membre du présidium », déclare Kabuya à la presse.
Dans ses déclarations à la presse, Augustin Kabuya a insisté sur l’importance de maintenir l’unité au sein de l’Union sacrée, soulignant que les membres du présidium peuvent se concerter sans que cela ne devienne une source de division. « Les membres du présidium peuvent se réunir, se concerter, je suis d’accord avec ça », dit-il. « Qu’on ne puisse pas en faire un problème pour nous diviser », martèle-t-il.
Il a également encouragé un dialogue ouvert et une compréhension mutuelle entre les membres, affirmant que les récents événements ne devraient pas semer la suspicion ou la division au sein de la coalition politique. « Je voudrais parler avec tout un chacun, connaître sa position. C’est ce que je viens de faire avec le Premier ministre. Nous avons échangé autour de cette question. En ce qui me concerne, je pense que ce n’est pas un grand dossier qui peut créer des souspissions ou des divisions parmi nous », souligne-t-il.
La visite de Kabuya au Premier ministre s’inscrit dans le cadre d’une série de consultations et d’échanges avec les membres du présidium de l’USN, suite à la création de la plateforme “PCR” menée par d’autres membres de l’USN, notamment Vital Kamerhe. Cette démarche vise à réaffirmer l’engagement commun envers l’USN et à apaiser les préoccupations éventuelles au sein de la coalition politique.
Nicolas Kayembe