Kinshasa, 16 mars 2024- Des réactions s’intensifient après l’annonce de la ministre de la justice, Rose Mutombo, sur la levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort. La récente, c’est celle de » KATANGA AU PLURIEL » une méga structure qu
vise à promouvoir le vivre-ensemble entre les communautés vivants dans l’espace grand Katanga.
Dans un communiqué rendu public ce samedi 16 mars signé par son Secrétaire Général, Golden Kalala, Katanga au pluriel se dit satisfait de la décision du gouvernement qui selon lui devra mettre fin à l’impunité notamment dans les rangs des forces de sécurité et de l’administration qui regorgent » des égarés et traîtres « .
Pour cette structure coordonnée par Jean-Luc Kapend Mwin Mangand, la décision de la levée du moratoire devra également contribuer à la lutte contre la violence et le pillage systématique des minérais dans l’Est de la RDC.
» KATANGA AU PLURIEL estime que cette mesure va tant soit peu diminuer la spirale de la violence ayant provoqué de milliers de morts en République Démocratique du Congo surtout dans sa partie Est et au pillage systématique des ressources naturelles mais aussi dans le cadre de la criminalité urbaine et le terrorisme » Peut-on lire dans ce document.
Peine de mort ou recul dans le respect des droits humains ? La crainte de Katanga au pluriel
Face à la la levée du moratoire, Katanga au pluriel craint que la décision ne constitue un recul au respect des droits humains. D’où, il invite les annimaterus de l’appareil judiciaire en RDC de s’impliquer afin que cette décision soit un moyen pour remettre de l’ordre au sein des services de sécurité et de la société congolaise et imposer l’autorité de l’État.
» Katanga au plurieur encourage la justice congolaise à continuer à ne ménager des efforts pour que la peine de mort ne constitue pas un recul en matière de respect des droits humains. Que la sanction capitale et son exécution soit une mesure appropriée pour remettre de l’ordre au sein des services de sécurité et de la société toute entière et imposer l’autorité de l’État «
Et d’ajouter
» Toute fois, cette mesure qui envoie un signal fort aux potentiels criminels et pourrait contribuer à imposer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du pays, ne doit s’ériger en instrument de règlement de compte «
Par ailleurs, elle appelle les procureurs, juges et magistrats à exécuter cette décision, sans tarder avec équité, sur ceux qui sont déjà arrêtés et les condamnés à la peine capitale, pour des infractions sus évoquées, afin de servir de leçon à ceux qui s’hasarderaient à poursuivre dans les aventures criminelles.
Junior Kanyiki