Kinshasa, 18 avril 2024- Au cœur de l’Assemblée nationale, un partage des postes au sein du bureau définitif a suscité des remous. La majorité s’est assurée une mainmise écrasante en s’appropriant les postes clés tels que président, premier et deuxième vice-président, rapporteur, questeur et questeur adjoint.
Cependant, une voix discordante se fait entendre : l’opposition, représentée uniquement par le poste de rapporteur adjoint. Le député national Christian Mwando révèle le fossé persistant entre les deux camps, soulignant que la conciliation a fait défaut dans ce partage des responsabilités. “Il n’y a pas eu conciliation entre la majorité et l’opposition”, décrie le député Mwando Nsimba.
Le président du groupe parlementaire Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, rappelant la demande de l’opposition pour le poste de deuxième vice-président, souligne la nécessité d’une représentation équilibrée au sein du bureau. “Nous avons effectivement demandé (aussi) le poste de deuxième vice-président”, souligne-t-il.
En réaction, le président du bureau d’âge, Christophe Mboso, justifie cette répartition en invoquant le “critère du poids politique”. Toutefois, il exhorte à “prendre en considération le contexte particulier que traverse le pays.”
Alors que la tension monte et que les négociations semblent dans l’impasse, la Chambre basse du parlement se prépare à élire son bureau définitif. Les enjeux politiques et les aspirations divergentes des deux camps laissent entrevoir des débats houleux et des confrontations à venir au cœur de l’Assemblée nationale.
La bataille pour l’équilibre des pouvoirs et la représentativité s’intensifie, laissant présager une période mouvementée au sein de l’institution législative.
NK