Kinshasa, 23 avril 2024- Une série d’investissements contestés fait trembler la RDC, avec des chiffres astronomiques en jeu : 13 millions de dollars alloués aux lampadaires à Kinshasa et 71 millions de dollars pour des forages aux résultats douteux. Ces dépenses, jugées exorbitantes, ont attiré l’attention de l’opinion publique et déclenché une tempête politique.
L’opposant Moïse Katumbi, président de Ensemble pour la République, a pris la tête de la contestation, appelant les institutions financières internationales à sanctionner sévèrement le ministre des Finances Nicolas Kazadi. Ce dernier, soupçonné d’avoir orchestré ce gaspillage financier, est actuellement hors du pays, laissant le gouvernement congolais dans une position délicate.
Katumbi insiste pour que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international prennent des mesures punitives à l’encontre de Kazadi et de tout le gouvernement congolais pour leur rôle présumé dans cette affaire. Selon lui, les chiffres avancés par Kazadi pour les forages dépassent de loin les standards acceptables, jetant le discrédit sur la gestion des fonds publics.
Une bataille médiatique s’intensifie entre les partisans de Kazadi, qui tentent de justifier ces dépenses colossales réalisées en situation d’urgence. Pendant ce temps, le peuple congolais observe avec inquiétude l’utilisation de ses deniers publics et demande des comptes à ses dirigeants.
Ce scandale financier risque de laisser des traces profondes dans l’histoire politique et économique du pays.
NK