Kinshasa, 15 mai 2024- Dans les coulisses mouvementées de l’Assemblée nationale, le président du bureau d’âge, Christophe Mboso, a lancé un coup politique en dévoilant la liste des candidats retenus pour l’élection du bureau définitif de la chambre basse du parlement. Cependant, une ombre plane sur cette décision : l’absence remarquée du député Antipas Mbusa Nyamwisi dans cette liste cruciale.
Parmi les noms révélés, on retrouve des figures clés telles que honorable Vital Kamerhe proposé pour le poste de président de l’Assemblée nationale, Jean-Claude Tshilumbayi pour le poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, et il a maintenu sa candidature en lice pour le poste de deuxième vice-président. Ce retrait souligne le jeu politique intense qui se joue en coulisses.
Pourtant, une controverse émerge autour de « Joe Biden » congolais. Plus de 150 députés ont signé une pétition demandant son retrait, arguant qu’en tant que candidat, il ne devrait plus exercer la présidence du bureau provisoire. Cette opposition met en lumière les tensions et les rivalités au sein de l’Assemblée nationale.
Alors que le processus électoral se déroule et que les enjeux politiques s’intensifient, la décision de Christophe Mboso de faire du forcing pour maintenir sa position suscite des débats houleux. Les coulisses de la politique congolaise se révèlent une fois de plus comme un terrain de jeu complexe et imprévisible.
Dans ce climat électrique, la question de la légitimité et de la transparence des processus électoraux au sein de l’Assemblée nationale est plus que jamais d’actualité. Les prochains jours promettent d’être marqués par des rebondissements et des confrontations politiques de haute volée, alors que les acteurs politiques tentent de forger leur avenir au cœur de la scène politique congolaise.
NK