Kinshasa, 18 mai 2024- Le président de la République, Félix Tshisekedi a lancé vendredi un avertissement cinglant à l’Assemblée nationale.
Lors d’une réunion à la Cité de l’Union Africaine, il a clairement déclaré qu’il était prêt à dissoudre l’Assemblée et à organiser de nouvelles élections si les pratiques contraires à l’éthique politique persistaient. Cette déclaration a secoué la scène politique congolaise et a mis en lumière les tensions croissantes entre le président et les législateurs.
Les déclarations sans équivoque du chef de l’État ont suscité des réactions diverses au sein de la classe politique. Alors que certains députés ont exprimé leur soutien à cette position ferme contre les pratiques contraires à l’éthique, d’autres ont critiqué cette menace de dissolution de l’Assemblée comme une mesure extrême.
“Je n’hésiterai pas à dissoudre l’Assemblée nationale et renvoyer tout le monde à de nouvelles élections, si ces mauvaises pratiques persistent”, a fait savoir Tshisekedi aux élus du peuple.
La menace de dissolution de l’Assemblée nationale et la perspective de nouvelles élections pourraient avoir des répercussions majeures sur la stabilité politique de la RDC. Alors que le président Tshisekedi cherche à lutter contre la corruption et les pratiques anti-éthiques, il se heurte à une opposition féroce au sein de l’Assemblée, ce qui soulève des défis importants pour la gouvernance du pays.
La position ferme de Félix Tshisekedi souligne l’urgence de réformes politiques et institutionnelles en RDC. Les appels à une plus grande transparence, à la responsabilité des élus et à l’intégrité politique se font de plus en plus pressants au sein de la société congolaise. La menace de dissolution de l’Assemblée pourrait être un catalyseur pour un changement politique profond et durable dans le pays.
NK