La nuit de samedi à dimanche 19 mai à Gombe Kinshasa a été marquée par un acte déplorable, dénoncé par le président de la fédération des mouvements citoyens, Samuel Matabaro, pointant du doigt le machiavélisme croissant au sein des politiques africaines, où l’éviction des alliés après usage devient monnaie courante depuis les indépendances des années 1960.
Dans un scénario alarmant, la résidence du député Vital Kamerhe a été la cible d’une attaque menée par des individus lourdement armés, vêtus de tenues similaires à celles des FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo.
Selon des sources locales, les assaillants ont affronté les policiers chargés de la sécurité de Vital Kamerhe pendant près d’une heure. Le député national et candidat unique de l’Union Sacrée à la présidence de l’Assemblée Nationale en RDC a échappé de peu à une situation potentiellement mortelle, où deux policiers de sa garde ont perdu la vie, ainsi qu’un des assaillants, comme l’a rapporté Pascal Mulegwa sur les réseaux sociaux.
Il est important de souligner que l’élu de Bukavu avait été choisi comme candidat unique pour le poste de président de la chambre basse en RDC, une décision qui n’a pas été contestée de manière significative, contrairement à d’autres candidatures au sein de l’Union Sacrée.
Cet événement tragique soulève des inquiétudes quant à la sécurité des personnalités politiques en RDC et met en lumière des tensions et des rivalités au sein du pays, exacerbées par des luttes de pouvoir et des intérêts politiques divergents.
Les autorités congolaises sont appelées à enquêter rapidement et en toute transparence sur cette attaque choquante, à garantir la sécurité des citoyens et à assurer que de tels actes de violence ne restent pas impunis, afin de préserver la stabilité et la démocratie dans le pays.