Kinshasa, 21 mai 2024- L’attaque récente de la résidence de l’honorable Vital Kamerhe, à proximité de lieux emblématiques de la RDC, a soulevé des préoccupations majeures en matière de sécurité nationale.
L’ancien premier ministre Adolphe Muzito a mis en lumière cette vulnérabilité en se demandant comment la population ordinaire peut se sentir en sécurité lorsque même un haut fonctionnaire de la majorité présidentielle est menacé.
“Si un député national et candidat de la majorité présidentielle à la présidence de l’Assemblée nationale doit craindre pour sa sécurité, que deviendra la population lambda vivant dans la périphérie de Kinshasa ou en province ?”, interroge-t-il.
Cet incident a mis en évidence les failles de sécurité entourant les institutions et les personnalités politiques, malgré leur proximité avec les centres de pouvoir et de sécurité de la RDC. Le président du Nouvel Élan a souligné l’urgence d’adopter des mesures concrètes pour protéger non seulement les officiels, mais aussi l’ensemble de la population congolaise.
L’attaque contre la résidence de Kamerhe s’inscrit dans un schéma plus vaste de tentatives de déstabilisation. Dimanche dernier, les FARDC ont déjoué un putsch présumé mené par Christian Malanga, un ancien capitaine résidant aux États-Unis, visant plusieurs personnalités politiques influentes et des institutions clés, dont la résidence de Kamerhe et le Palais de la Nation.
Face à ces menaces, le gouvernement congolais a réagi de manière ferme, condamnant l’attaque et annonçant des mesures renforcées pour assurer la sécurité des institutions et de la population de Kinshasa. Il est impératif de prendre des actions rapides et efficaces pour contrer ces menaces et garantir la stabilité et la sécurité du pays dans son ensemble.
NK