Kinshasa, 23 mai 2024- Pendant que certains partisans de Christian Malanga ont été tués et d’autres arrêtés lors de la tentative d’un coup d’état à Kinshasa, l’ONG Justicia Asbl, défenseure des droits de l’homme et du droit international humanitaire, a appelé à la justice contre les éléments de sécurité de la RDC.
L’organisation exhorte l’auditeur général des FARDC à arrêter les responsables des exécutions sommaires des partisans de Malanga lors des attaques contre le Palais de la Nation et la résidence de Vital Kamerhe le 19 mai dernier.
Une vidéo circule sur les réseaux sociaux montrant des éléments des FARDC en tenue de la Garde républicaine tirant sans sommation sur des personnes sans défense se trouvant dans le fleuve lors de ces événements, incitant ainsi l’ONG à dénoncer les actions des forces armées de la RDC. Justicia Asbl souligne que tous les présumés auteurs bénéficient de la présomption d’innocence et ne devraient pas être exécutés de manière aussi sommaire, rappelant que la personne humaine est sacrée et doit être respectée et protégée.
L’ONG insiste sur le respect des droits de l’homme en déclarant que toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique et au libre développement de sa personnalité conformément à la loi et aux normes internationales des droits de l’homme. Elle en appelle au chef de l’Etat pour veiller à ce que les assaillants incarcérés ne subissent pas de tortures, mais que des enquêtes respectueuses de leurs droits soient menées sous la supervision de l’auditeur général des FARDC.
“La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger. Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs”, déclare l’ONG.
Au cours de cette tentative de putsch à Kinshasa, des assaillants ont été tués et d’autres arrêtés par les forces de sécurité de la RDC, suscitant une réaction ferme de la part de Justicia Asbl. L’organisation demeure engagée à faire respecter les droits fondamentaux des individus et à garantir que la justice soit rendue de manière équitable, conformément aux principes constitutionnels congolais et aux normes internationales des droits de l’homme.
Jadot Lukadi