Kinshasa, 28 Août 2024- Le ministre de la santé publique, Hygiène et prévention, le docteur Samuel Roger Kamba, a dans une vidéo postée ce mercredi 28 Août 2024 , informé l’opinion nationale du cumul des cas suspects de la variole du singe depuis le début de l’année. Ce dernier note 17.801 avec 610 décès, soit un taux de létalité de 3,4 %.
D’après le ministre de la santé publique, c’est grâce aux efforts menés par les équipes de la riposte déployées dans les différentes provinces et à la mise à jour des données, qu’il y a eu amélioration quant à la qualité des informations sur les cas.
Samuel Roger Kamba Souligne que la communication de la situation épidémiologique par semaine offre une vue d’ensemble des cas enregistrés et décès et des centaines mesures et recommandations.
« Depuis le début de la riposte contre la MPOX, un point de situation vous est communiqué chaque semaine afin de vous offrir une vue d’ensemble de la situation épidémiologique, des mesures prises par le gouvernement, ainsi que des recommandations pour vous protéger contre cette épidémie qui touche et affecte l’ensemble de notre pays. Selon le dernier rapport épidémiologique de la semaine du 12 au 18 Août 2024, 1 372 nouveaux cas suspects, 206 nouveaux cas confirmés et 35 décès ont été signalés dans les provinces les plus touchées. Le cumul des cas suspects depuis le début de l’année est de 17 801, avec 610 décès, soit un taux de létalité de 3,4 % » a-t-il déclaré.
Ce membre du gouvernement congolais, précise que jusque-là les provinces les plus touchées sont Équateur, sud-ubangi , Mai-Ndombe, Sud-Kivu et Nord-Kivu et d’autres.
« À l’Ouest, les provinces de l’Équateur, du Sud-Ubangi et du Mai-Ndombe sont les plus touchées. À l’Est, ce sont le Sud-Kivu et le Nord-Kivu qui sont les plus affectées. Au Sud, les provinces de la Lualaba et du Haut-Lomami sont particulièrement impactées. Enfin, au Centre, la Tshuapa, la Tshopo, le Sankuru et le Kasaï, et au Nord, la Mongala et le Nord-Ubangi, sont les provinces les plus touchées. Grâce aux efforts menés par les équipes de la riposte déployées dans les différentes provinces et à la mise à jour des données, la qualité des informations sur les cas s’est considérablement améliorée. Par exemple, pour la région de l’Équateur, elle est passée de 38 % à 86 %, et pour la région du Sud-Ubangi, de 47 % à 95 % » a-t-il dit.
D’après le constat, la variole du singe peut se transmettre de trois façons notamment : entre les humains, des animaux aux humains, et par contact direct avec des objets contaminés.
Le ministre de la santé, a à cette occasion appelé la population de la RDC à se protéger et lutter contre la propagation de cette épidémie de Monkeypox en respectant essentiellement les mesures et gestes barrières.