Kinshasa, 31 août 2024- À l’approche du 10e congrès de l’Union nationale de la presse du Congo – UNPC, une agitation palpable se fait sentir parmi les journalistes. Les tractations pour choisir les futurs dirigeants de cette institution se multiplient, avec des associations se positionnant pour des postes clés.
Cependant, une question cruciale émerge au milieu de ces discussions : où sont les candidates féminines pour le poste de présidence ? Cette absence soulève des interrogations sur les choix stratégiques des associations et sur l’engagement des femmes dans la prise de décisions au sein du paysage médiatique congolais.
En dépit de la présence active de plusieurs associations de femmes journalistes comme l’ACOFEPE, l’AFEM et l’UCOFEM, la scène semble encore dominée par les hommes. Cette situation met en lumière un paradoxe : alors que les femmes représentent une part significative de la profession, leur représentation à des postes de leadership demeure insuffisante.
Les observateurs notent que cette dynamique pourrait refléter des obstacles systémiques qui freinent l’émergence de leaders féminines dans le secteur des médias, remettant ainsi en question l’égalité des genres au sein des organes décisionnels. Le constat de cette absence féminine à des postes clés interpelle les acteurs du secteur médiatique congolais.
Au-delà des candidatures, c’est un véritable appel à la réflexion sur la place des femmes dans la presse qui se dessine. La problématique du leadership féminin est plus que jamais d’actualité et nécessite une mobilisation collective pour promouvoir une presse plus inclusive et représentative.
Le 10e Congrès de l’UNPC pourrait ainsi être l’occasion de raviver le débat et d’initier des actions concrètes en faveur d’une meilleure représentation des femmes dans les instances dirigeantes des médias congolais.